2.01.2010

No country for camera

Samedi matin on est allé pécher le gros avec Shawn, enfin surtout lui. Moi je suis un touriste je vous rapelle, j'observe. Eventuellement j'aide. Donc le but du jeu c'est d'accrocher des morceaux de viandes à des ameçons le long d'une ligne d'un kilometre, et à Shawn en kayak d'aller faire trainer la bidoche au large une petite heure, et de ramener petits requins et gros poissons!


Moi j'ai une version miniature pour me faire la main, sans kayak c'est à la nage que je vais déposer le bout de la ligne, en priant que les poissons aient la patience que j'ai laché la ligne avant de mordre à l'hameçon, les idiots.

Retour sur la plage sain et sauf, vaut mieux d'ailleurs, il n'y pas de Pamela ici, il n'y a personne tout simplement! Deux bieres plus tard, c'est l'heure de voir ce qu'on a attrapé. J'aide Shawn en premier, jsuis fair play: 600m de ligne plus tard: la bidoche n'est plus là, mais aucun glouton aux hameçons: encore un coup des crabes me dira Shawn. On est rejoint par Julie, et on s'occupe de ma ligne à 3: Je serrai plus chanceux: un sac en plastique... Chacun sa technique pour nettoyer la mer.

Aprés midi, direction Punakaiki. D'aprés les photos je pensais que c'étais un trou dans la mer assez giganstesque, mais non. Aussi joli soit-il, rien à voir avec ce que j'imaginais du lieu: ce sont des roches que l'érosion a sculpté en couches fines et régulières, leur valant l'appelation de "Pancakes Rocks". J'ai pu avoir une idée de ce qui faisait la réputation de la routes #6 suivant les côtes ouest du pays: une végétation incoyable qui tombe à pique dans une mer agitée et ses plages jonchées de rocks géants: GRANDIOSE again!

En nouvelle Zélande, chaque région à un jour férié différents des autres, correspondant à l'anniversaire de leur officialisation. Auckland en octobre, Westport aujourd'hui! Donc week-end de 3 jours, où Shawn, Julie et leurs potes surfeurs ont prévu une virée à Karamea, Little Wanganui plus exactement. Camping sauvage à l'embouchure d'une rivière, LE spot pour avoir des bonnes vagues, des bons fruits de mer et un panorama grandiose réunis! Aprés une centaine de kilometres vers l'équateur, en bord de mer, tantôt quasi sur la plage, tantôt à 700m d'altitude pour une vue grandiose, on rejoint Joe et sa petite famille déjà sur place. Placé sous un arbre plusieurs fois centenaire et sur une prairie plusieurs fois tondue, c'est le pied! Bon pas de douches, pas de chiottes, mais ce n'est que pour une nuit.

Il fait super chaud, on est rejoint pas une autre petite famille rencontrée la veille, dont la grand mère aurait besion de repeindre les murs de sa maison [<- ceci est un nouveau job, logé/nourri et bien payé, j'en jubile pleonasmiquement]. Deux autres gaillards leur emboiteront le pas, un au look à la Big Lebowski aka Le Duke, l'autre le physique à la TEKILATEX, de bons vivants!

Je vais pécher avec les gosses dans la riviere: marée montante, j'atteperais seulement des herbes mortes, algues et autres incommestibilités. J'ai une canne en deux pieces, lors d'un vif lancé un peu trop engoué, jme suis retrouvé avec seulement le manche, pas cool!! Bon la pêche c'est pas ça, j'attaque un peu de land art sur la plage, le temps que les vagues me rattrapent. Forcé à faire la sieste, dur dur! Pendant que Shawn & co surfent, j'ai le droit à un interrogatiore poussé sur les moeurs conjugaux français de leurs femmes restées faire les groupies avec les kidz sur la plage!

Autour de 18h, la marée bien redescendue, j'embarque en canoé pour une crique où foisonnent fruits de mer rares, poissons commestibles et surtout un décors surréél puisque innaccessible et assez dangereux. Même pas peur. Julie trouve plus prudent que je lui laisse mon appareil photo. A contre coeur je lui donne mais il s'averera par la suite qu'elle a bien eu raison! [peut être ne pouvont nous changer le destin] Je suis dans le canoé avec le type au format TEKILATEX [GROS!!], conçue pour une personne, je devais être derriere lui. Fou rire, j'étais de moitié dans l'eau et l'avant du canoé bien à 1m au dessus de l'eau! Une fois le petite traversée accomplie, une heure de crapahutage dans des grosses pierres algueuses, en mode trial, avec le materiel de plongé de shawn sur le dos.

On contourne un angle, et je comprend pourquoi il m'ont obligé à venir voir le spectacle: un front de mer géant, attaqué par des vagues géantes [pas à marée basse], donc trés abrutes, ambiance pirates des caraibes/indiana jones. Incroyable, mais bon pas de photos, ça ferra partie des mes plaisirs à moi, tralalère! On est pas là pour enfiler des perles comme dirait l'autre, surtout que comme dans un mauvais feuilleton, il faut qu'on soit de retour au canoé [1h de marches sur les cailloux, rappel] avant les vagues nous bloques jusqu'à la prochaine marée basse, 12heures plus tards environ... J'ouvre la marche en trouvant le premier Paoua, un coquillage super bon au barbeuc. Joe et Shawn avec qui je suis, équipés de leur materiel de plongé, s'occupent sous l'eau pendant que j'explore le zoo aquatique que la marée basse offre: encore une fois une floppé d'étoiles de mer, oursins, huitres géantes, et plein de truc bizarre, aquatiquement bizarre même.

Armé d'une truelle [ils sont tous surfer..et maçons!!], je tate un peu tout et n'importe quoi. Le camouflage de certain animaux est saisissant: voulant déplacer un pierre, un flapiflap éclabousseur me fait comprendre que c'en était pas une: un poisson coincé dans un bassin créé par la marée descendante: pour impressionner Shawn et son pote, je me met en tête de l'attraper à main nue. Une demi heure plus tard je l'ai, je le négocie comme si j'avais la balle en coupe du monde de rugby: verdict, il est plein de poison, super dangeureux à manger, flute, je n'aurais pas une grande participation pour le repas du soir! Les vagues arrivent petit à petit, c'est flippant, y'à pas de plage. On se dépeche de rejoindre le navire. C'est OK!

De retour au camp, Dean, dont la mère devrait m'engager pour le boulot de peinture, m'apprend qu'il avait la charge de mon appareil photo, et que en allant se baigner avec ses gosses il a oublié qu'il l'avait dans sa poche... 6 petits jours de vie pour mon Cannon... Il est du genre émotif, à deux doigts de pleurer, j'ai senti qu'il était super angoissé avec cette histoire, il m'en rachetera un autre. C'est pas de chance, c'est vraiment pas de chance...

Bon c'est pas ça qui m'empêchera de profiter de l'ambiance: 5 Barbeucs, des tonnes de viandes, frites maison, pains, salades, fruits, etc... Couché de soleil derriere les écumes, on est seul avec tout ces bois morts que la rivière à ramené, et que la mer a travaillé. On attaque la nuit en cercle autour du feu, la bieres fraiches compensant mes coups de soleil...

Réveil tranquil, petit dej' au soleil sur la plage pendant que les surfeurs profitent de vagues exeptionelles [je répete!]. On ira ensuite aux grottes d'Oparara, faire du Kayak sous des voutes rocheuses naturelles...

En discutant avec "Tekilatex" [je n'ai pas compris son nom!!], il aurait besion de moi pour deux grosses journée de boulot, "with extra money", jvais finir par refuser du boulot, ou au pire être riche!!!

Vous l'aurez compris, tout va tellement bien, que même la perte de mon nouvel appareil photo ne me tracasse pas plus que ça [surtout que je vais en avoir un nouveau, donc bon...], pour paraphraser Françoise FROGER BERTHOUX: "les meilleurs moments sont ceux que l'on attend le moins".


Les dernières photos de mon Cannon et quelques clichés de Julie [roses à cause du soleil et de 5ans d'âge de l'engin sans doute]:

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:-)

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