J'aime les extrêmes et les extrêmes m'aiment.


Je n'ai eu que l'impatience de vous raconter ce qu'il m'est arrivé hier avant d'atteindre le point le plus au Nord de l'île du sud, le Cap Farewell.
Aprés m'être remis de mes intenses efforts de ma rando dans le parc d'Abel Tasman, deux jours durants à Motueka [où j'ai habilement frodé pour ne payer qu'une nuit sur 2, hihi], me voilà en selle pour Golden Bay et de nouvelles criques turquoises cotoyant le relief des formations Alpines de bord de mer, tout un menu...

Motueka et Takaka sont deux villes qui sont séparées par un massif montagneux, et le massif, bin il a son mot à dire sur le trafic des nuages. Départ sous le cagnar, ciel bleu, mon petit coupe-vent histoire de ne pas garder l'hisorique de tout les insectes kamikazes auquels j'ai droit depuis le debut de mon voyage. L'arrivé à Blenheim fût le pompom: 4 bourdons dans le visage, j'en ai versé ma petite larme...

Route de montagne donc, virages à gogo et c'est pas pour me déplaire. Et qui monte, voie. J'ai eu droit à de superbes panorama, souvent aprés quelques minutes de marche. Mais plus ça allait, plus la palette de couleurs qui m'enjouait perdait de ses représentants, pour finir en noir et blanc arrivé dans la vallée de Takaka River. Jm'y fait, et ces derniers temps j'ai pris l'habitude d'avoir des nettoyages express au dessus de la tête, c'est donc sans trop d'inquiétude que je m'attaque à une petite assencion pour quelques photos souvenirs. Encore une fois avec mes deux sacs, ça montait raide, et l'atmosphere chaud et humide caractéristique pré-orage n'arnageait pas mon t-shirt!!

Aprés 2H30 à travers la "montagne", mes efforts étaient récompensés pour la vue sur toute la vallée, mais j'avais l'impression d'avoir actioné le mecanisme nuageux par la même...
Quelques grondemments et c'est partis: trombes d'eau. ça balaye à l'horizon, tant mieux pour les photos, mais pas 5 minutes plus tard, ça m'arrivait droit dessus. Pas de doute, il vallait mieux redescendre en vitesse, pas d'abris à l'horizon. Les premieres grosses goutes me dégoulinent sur le visage, prémice à bien 3heures de pluie intense, qui auront raison de toutes les couches de tissus de mes vétements estivaux. Jusqu'à la moelle, mais pas froid et de bonnes sensations!!

Jfini mes sizzlers double cheese avec mon pain-de-mie mouillé, un régal. Je reprend la route toujours sous des nuages menaçants, je prend une petite route de gravier pour rejoindre Tukaka et ses plages. Mais avec ce temps je prefere continuer jusqu'à Collingwood, le patelin le plus proche de l'équateur depuis cette île. Quelques bornes plus tard, un pannal [des panneaux] m'indique un nom cocasse: Waisapupu kaka. C'est pas loin et je suis curieux de voir quelque genre de lieux peut être affublé d'une pareille appélation: la plus grande source d'eau claire...AU MONDE! Perso je ne peux pas contredire, mais c'était pas bien grand, mais super sympa. L'eau était en effet transparente comme dans aucune piscine au monde ce pourra être possible!

Fort bien, j'ai vu la plus grande source d'eau claire au monde [je le répete, parce que ça sent la catégorie auto-proclammée pour le titre], direction le point le plus aux nords, je vous l'ai dis, j'aime les extrêmes.
Pour finir en beauté jme suis pris un canadair sur la tête avant d'arrivé à Collingwood [c'est un image], et jme suis refugié dans le premier camping [il n'y en a qu'un] que j'ai trouvé. Traditionnelement je demande one night, for one person, for a tente. Mais au lieu d'un machinal "OK, 15$ please",je me suis fait proposé pour ce prix là un petit appart' rien que pour moi, vu sur la mer..au sec, nickel quoi!!

Le top c'est les orages donnent toujours place à un vrai beau temps, et en slip sur la terrace, j'avoue que je ne regrette pas de rater une semaine de ski, et je vous souhaite de garder le moral au cas où vous auriez du mauvais temps, du brouillard et le froid qui s'infiltre de partout, comme par exemple à Reims!!!


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:-)