Face à ça, elle me trouva vite ce qui pourrait lui rendre service avant que je m'échappe. Par example repeindre en blanc des murs blancs; why not, dans mon cursus artistique on m'a dit qu'il y en a qui ont été célèbre pour ça.
A gauche le mur à peindre, à droite le mur peind:
Suite à ça, j'ai eu droit à un bon diner le soir en compagny de Gary GUNTHER, illustre inconnu dont le nom aurait pu servir de pseudo à une star de la pop hollandaise [le gratin dauphinois était assez douteux quand même...]. Nuit dans la salle de réception du camping, avec le net et une dernière discussion via skype avec mes parents, qui doivent enrigistrer leurs bagages pour Bangkok en ce moment!
Avec toutes ces discussions à gauche à droite, ça m'a laissé qu'une petite heure pour somneler, sur le qui-vive avec mon réveil qui aller sonner d'un moment à l'autre, 10minutes aprés avoir trouvé le sommeil en fait...
5.00am: départ pour Palmerston North. Jsuis pas du matin et le vent glacial qui me pénétre jusqu'à la moelle me fait quelque peu envier un lit douillé [je suis en short, je lui facilite le travail à ce frippon de vent!].
Arrivé à 6h en ville, rien d'ouvert sauf McDo. Il faut savoir qu'ici ils dévoloppent le McCafé afin de concurrancer Starbucks, et c'est pas dégeux, surtout quand il s'agît d'un chocolat chaud XXL et d'un bon gros Muffin à l'américaine.
Ensuite direction la Wharehouse pour refaire le plein: nouvelle tente, nouveau rasoir electrique [vital], clé à molette, et quelques babioles pour l'hygiène. Quelques acrobaties sur le parking pour stocker tout ça dans mon sac, et roule Raoul.
Un ptit tour de la ville, peu d'atraits achitecturaux mais le soleil et la moyenne d'âge estudiantine, je met ça de côté!
Un ptit BugerKing [ahi c'est mal] et zieutage au skatepark communal, puis direction le drame.
Je t'explique: en ligne droite jtiens au maximum ma gauche [et oui, fantaisie anglaise] pour faciliter les doublages, mais il m'est impossible de prendre les virages à 10cm du fossé, donc je me replace avant chaque tournant, et je n'ai jamais eu de problême avec cette logique depuis le début, mais samedi, oui.
Un jeune moule-à-tarte et sa greluche, ont quand même insisté pour me passer, et la voiture arrivant en face les ont obligé à se rabattre sur le petit poussin qui tape ces lignes. Direction le fossé à 70km/h. Impact dans les graviers et slide de 10m sur l'herbe, rasant in-extremis le poteau métallique de signalistion.
Jm'en sors avec tout le côté droit façon pizza, pas mal de douleurs aux articulations et un torticolli, le scooter beaucoup moin rayé que moi...
Mes jambes de mannequin:
Bonheur dans le malheur, je suis tombé juste au moment où un garagiste passait avec son véhicule de fonction: un pick-up Ford monstrueux [F350?]. Une fois le scooter chargé direction le garage. La colonne direction a pris un bon choc pendant ma chute, décalant la roue avant et tuant par la même occasion le confort apporté par la force gyroscopique, tant appréciée en deux roues... Avec ça jme voyais déjà en rapatriement, ambiance panique générale avec le départ des parents, des paperasses, des explications à répéter 36fois en anglais... la gueule de cocker que j'aurais faite.
Petit détail amusant: Mon pain de mie et mon cheddar se sont retrouvés au contact de mon pot brulant lors de mon freestyle, me conferrant l'odeur d'un panini à chaque utilisation [j'ai encore plus souvent faim qu'avant]!
Une fois remis, jme suis dirigé comme j'ai pu jusqu'à la plage que je convoitais depuis la veille: Kapiti Island. Située à 90km du lieu où l'impossible arriva, il m'a fallu me faire à la nouvelle direction: l'impression de rouler en crabe.
Kapiti Island:
C'est l'occasion de monter ma nouvelle tente. Je vous rappel que j'ai une nuite blanche, une grosse chute et 150km de scooter dans le body! Donc quand je me suis retrouvé face à tout ces fils de tente, j'ai désespéré environ 1sec et demi, puis j'ai ensuite placé l'ouverture face au vent et le tour était joué!:
Futé non?!
J'ai sombré lamentablement à côté du jardin enfin d'où la photo précédente a été prise, jusqu'aux premiers cris des turbulants [midi!!]. Réveil assez rude avec l'impression d'avoir dormis dans des escaliers, c'est pas le tout, j'ai une randonnée dans le colimateur.
Je me dégote une route qui vaut vraiment le détour: entre Waikanae et Upper Hutt: sur une trentaine de kilometres, la plus grande ligne droite doit faire 1.50m et ne laisse à aucun passage l'occasion à deux "grosses" voitures de se croiser! Sachant que j'ai croisé des camions, je n'ai même pas envie de penser à ceux qui les ont croisé dans leurs voitures.
J'avais en tête d'attaquer la randonnée directement en fin de journée pour passer la nuit en refuge, et de prendre mon temps le lendemain vu mes douleurs [et le poids de mes sacs!!].
Arrivé à 15h30 au départ de la randonnée jusqu'au Mt Matthews, qui me permettrait de dominer Wellington et surtout l'Orongorongo Valley, sorte de prémice aux paysages de l'île du sud.
Il faut savoir que cette région est exposée toute l'année à des vents violents et des changements climatiques "éclairs", preuve: Au bout d'une heure de marche plus de ciel bleu et des sacrées bourasques. 18h je suis à 2h de marche du premier refuge et la trentaine de kilo de mes sacs me ronge les muscles, bien attaqués par la chute de la veille. Au moment des premieres goutes j'avais atteint la fameuse rivière [cliquez sur cette phrase pour voir ce que j'avais devant les yeux!] mais c'était un peu le déluge et des bourasques me désiquilibraient, puis question luminosité ça sentait la nuit toute proche... Panique, j'étais impardonnable par mon imprudence (batteries du téléphone à plat) mais j'avais tellement envie de rapporter en trophé toutes les photos que j'aurais pu prendre sans cette foutue pluie. Jme suis abrité comme j'ai pu prés de la rivière, réussissant à me mettre au "sec" avec la partie impreméable de ma tente. Première nuit seule dans la forêt, super flippant, au moindre bruit j'imaginais un ourse brun bouffeur d'humain, ou pire, des "créatures"!!! Quelle imagination, pas fermé l'oeil de la nuit et dés que la luminosité me l'a permis, j'ai tracé comme un zombie jusqu'à mon scooter, rejoindre la civilisation. Au passé j'en sourri, mais sur le coup c'était ambiance chaire de poule.
J'ai passé ma journée à faire le touriste dans Wellington, sous le soleil, retrouvant depuis bien longtemps ces costards bien pressés, ces skateurs bien osés et des coins bien posés. L'aprés midi au plus beau musée du pays, qui explique le Nouvelle Zélande sous ses angles, géologique, historique, culturelle, faune & flaure, etc... Bien séduit en tout cas par un mur interactif où l'on pouvait télécharger par bluetooth les photos de son portable, et les manipuler grâce à une télécommande, le systeme de la Wii en quelque sorte. [photos en lien à la fin de l'article, comme d'hab'!].
Autre particularité de Wellington, outre le vent, c'est l'absence de camping à 20km à la ronde. Obligé de reprendre l'autoroute pour le nord, je m'engage sur la voie rapide avec par le plus grand des hasards une voiture de flic derrière moi. Heure de pointe, ça roule serré, jsuis "fin" donc jm'engage sur la bande d'arêt d'urgence faute de mieux. D'un coup j'entend des klaxons et des crissements de pneus derrière moi... et le flic qui, à l'américaine, met les sirênes pour me stopper sur le bord de la route. Un haut-le-coeur sacrément haut, jme suis "hey crotte de bique, si j'ai créé un carambolage sous les yeux de ce flic, me voilà dans une sacrée galère". En bon cow-boy, il s'arme de son taser, et me demande bien nerveusement mes papiers. Evidemment j'ai pas le permis 125cc, mais je lui assure à coup de "on m'a dit que..." j'étais en règle. Il me retend les papiers et j'attend la sentance...rien. Y'a un bordel monstre derrière nous, il m'a derrière arrété pour ça, mais rien... J'ai pas insisté et j'ai filé jusqu'au camping où je vous écris [30$ la nuit, on sent qu'ils ont l'exclusivité dans la région...]
Week-end chargé non?!!
CLIQUEZ SUR MOT PHOTOS POUR LES VOIRS!!
:-)
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